Margueritte C.

 

L’arche

 

j’ai vu l’arche de brume

épouser les arbres

 

l’incantation des étangs

au soleil n’est plus

 

les chevreuils s’enivrent

de l’automne

 

radieuse ma paume

trace les courbes de la parole

 

 

L’enfant de l’océan

 

je l’ai vu

 

je l’ai vu l’enfant

oiseau planant sur la mer

ses bras d’étoiles

ses jambes silencieuses

je l’ai vu

rendu à la plage

loin du sable natal

 

je l’ai vu

 

                                    je ne peux plus regarder l’océan

 

 

 

Basée en Isère, Margueritte C. se définit comme une activiste de la poésie en la diffusant sur des sites numériques, dans des revues papier, en proposant des rencontres poétiques mais aussi en la pratiquant par la mise en voix de ses sentiments et/ou situations douloureuses ainsi que par ses questionnements sur l’acte d’écrire. Présente dans les n° 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 53, 54 et 55 de Lichen.

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