votre rire
déchirant ma nuit
vos mains
apaisant mes silences
vous m’avez entraînée
vers
les automnes les printemps
les soleils les frimas
là où les divinités
fanées
vestales des souvenirs
effleuraient
le langage cosmique
mon corps s’est empli de sève
mes paumes ont frémi
mes doigts ont retrouvé
les runes
calligraphies éphémères
s’incrustant sur le parchemin
j’ai gravé votre rire
éclairant mes jours
Basée en Isère, Margueritte C. se définit comme une activiste de la poésie en la diffusant sur des sites numériques, dans des revues papier, en proposant des rencontres poétiques mais aussi en la pratiquant par la mise en voix de ses sentiments et/ou situations douloureuses ainsi que par ses questionnements sur l’acte d’écrire. Présente dans les n° 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 53, 54, 55, 66, 67 et 68 de Lichen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire