Signaux que nous sommes
Sur le dos d'un orignal, elle s'en fut à Épinal, et là, noyée dans la bière d'un vaudeville polaire, elle pensait à son âme, à son futur, aux lames, qui pour une cabane, fendent le cœur des âmes. Sans le sou, sang gelé à pierre fendre, son étai dans les cendres, et le sourire aux lèvres.
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(incomplétudes)
Mon passé de coulisses, et de fils à retordre, à la suée d’une scène, virgule, et ces idées de mes posidonies, dont jamais je ne pus arracher les racines, et dont les fruits m’empoisonnèrent, jusques en mes sourcils, et fournirent au combat, émoussée, l’arme. Et le temps est compté, en chaque jour qui passe, est un temps décompté qui passe, et c’est une inacceptable inacceptable inacceptable inacceptable tannée qui n’est pas acceptée, et qui ne délasse pas, le cuir tanné, et esquinté.
Mal en prit la limace, et le pot de lait.
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Jusqu'à ce que l'amour
Dessine
Il faut réapprendre les signes
Et leur langue
Dessine
Un oratoire insigne
Un emblème des signes
Que la lune dessine
À grands traits
Marc Meyer, qui ne souhaite pas rédiger une notice biographique (« je ne saurais qu'en dire, je reste là sans voie »), est présent dans les n° 14, 15, 23, 27, 28, 30 et 32 de Lichen.
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