Le silence
Du soleil
Qui éclaire la mort
Soudain te prend aux tripes
Ces macchabées se sont tus
Quand les fous de lui
Les tuent
N’oublie pas que
Jamais ne restent
Les cadavres en décomposition
N’oublie pas que pour toujours
Tu seras l’étoile de ma vie
Je marche je rame
Je trébuche
Et encore me vient
L’image du massacre
J’ai échappé à moi-même
De nouveau je traverse
L’étroit canal
Entre l’île et la terre
Aux environs de l’alentour
Se froissaient des ailes d’oiseaux
Né en 1969 à Saint-Cloud (92), Luc Mathon est comptable. Particulèrement attiré par la psychologie (Boris Cyrulnik, Freud), il travaille à Aix-en-Provence et vit à Éguilles (Bouches-du-Rhône). Présent dans les n° 51 et 61 de Lichen.
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