Toute à l’impatience de cet instant
Je vous savais
Dans un point qui grossissait
Au loin
Suspendu à de maigres fils sinueux perchés dans le ciel gris
Le trainsecte qui point et fend l'horizon
jusqu'au quai des retrouvailles
D’où que vous veniez
Seuls ou en bouquets
Fébrile
Je vous attendais
Dans une ligne de silhouette qui dessine tout le reste
Quel que soit le lieu,
Aujourd’hui
dans ces lueurs qui entrent au ralenti
dans ces souffles traînants, érayés
À l’arrivée d’un train
Ce sont ces émotions qui retrouvent leur chemin de fer
Vous revenez tous
encore une fois
Louba Astoria a suivi une formation en histoire de l’art et est musicienne amateure depuis son enfance. Familière des bords de la Loire et du Finistère, elle travaille à Paris et vit aux confins de l’Île-de-France. Et si elle est novice en poésie, les textes qu'elle écrit sont largement nourris de tout cela. Présente dans les n° 80, 81, 82 et 83 de Lichen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire