Louba Astoria

 

À l’heure des hamacs alanguis

Où l’air désertait les herbes-pailles

Entre la fraîcheur des murs blancs

Et l’ombre hâlée des mûriers

Les joies simples jaillissaient à la fenêtre

Effervescences douces des fins d’été

 

J’en garde la voix enrouée de souvenirs

À l’imparfait, nostalgiques

Du parfum subtil de cette maison

 

Heures fugaces de l’enfance

Que les réminiscences ont étirées en un long film

Gorgé de soleil et de chaleur innocente

 

Au générique de fin,

Un tourbillon de bras-essuie-glace jusqu’à ne plus se voir dans le champ

 






 

Louba Astoria a suivi une formation en histoire de l’art et est musicienne amateure depuis son enfance. Familière des bords de la Loire et du Finistère, elle travaille à Paris et vit aux confins de l’Île-de-France. Et si elle est novice en poésie, les textes qu'elle écrit sont largement nourris de tout cela. Présente dans les n° 80 et 81 de Lichen.

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