Lénaïg Cariou

 

Elle dit     le vent de mai        

 va   vient     traverse

– il s’évapore ;

                      

  seule 

                                   demeure

la mémoire

        obscure et courbe

                                              des fougères.

 

*

 

– et le sol suspendu

                       des forêts de fougères,

 

quand mai

            s’embrume.

 








Agrégée de lettres modernes, Lénaïg Cariou est doctorante en poésie contemporaine à l'Université Paris VIII ; elle a publié quelques poèmes en revue et son premier recueil, À main levée, est en cours de publication. C'est sa première apparition dans Lichen.

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