Au crépuscule jaune et cerise
Au front
des éborgneurs de soleils
au nez
des chiens médiatiques
au mépris
des appelants de pénombre
quelques oiseaux
encore
incandescents de liberté
fraternisent au ciel
s’unissent dans la nuée
font battre en nous
le souffle
de la révolte
et vibrer la corde élimée
de l'espoir
des jours heureux
Neurochirurgien, Laurent Thinès écrit de la poésie pendant ses nuits d’insomnie. N’appartenant à aucune école littéraire précise, il s’adonne « à une poésie mêlant romantisme et gothisme surannés, observation et contemplation hébétée et souvent… une pointe d’humour (car tout cela n’est pas sérieux) ou de politique (car la poésie est un acte politique fort). » Il a publié deux recueils de poésie et de nombreux poèmes dans les revues Filigranes, Comme en Poésie, Traction-Brabant, Arpa, Poésie/Première, Nouveaux Délits, Dissonances, Verso et À l’index. Son blog : http://poemelorenzaccio.canalblog.com. Présent dans les n° 43, 52, 53, 54 et 55 de Lichen. Ce poème est extrait de Feu (Poèmes Jaunes).
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