intériorité vacillante
— votre monde est empli de ce grondement incessant, de ces vies mélangées, de ces autres en lieu du soi —
et quand l'éveil octroie sa sente à l'espérance
il se repent bien vite :
le flou demeure en toute chose
°
caché sous la nudité sonore, un souffle se perd
qui demeure incertain,
à faiblir
les feuilles bruissent — un ruisseau lumière, quand le corps apaisé se relève
il fait jour au plus profond de la nuit
qui demeure incertain,
à faiblir
les feuilles bruissent — un ruisseau lumière, quand le corps apaisé se relève
il fait jour au plus profond de la nuit
(extrait de Or et sel)
Laure Escudier : « Intersignes », encre.
Laure Escudier pratique la poésie, le dessin et la musique (composition et violon) depuis la petite enfance et s'attache à relier ces trois disciplines au sein de projets variés (concerts de création, mise en musique de ses textes, publications de poésies et de dessins, expositions, lectures poétiques, graphiques et musicales...). Ses textes ont été publiés ente autres aux éditions du nain qui tousse, dans les revues L'Intranquille, 17 secondes, Traversées, Méninge, Incertain regard, Souffles... Son site : http://www.laureescudier.com. Présente dans les n° 11, 14, 15, 16, 20, 21, 22, 25, 26, 27, 29, 31, 40 et 48 de Lichen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire