L’Atelier du don de mots

 

Les textes obtenus avec les mots donnés

 

Pour ce n° 80 de Lichen, 25 mots ont été récoltés, généreusement donnés par 15 lectrices et lecteurs : 

 

Verbes (6)

Adjectifs (3)

Substantifs (14)

Autres (2)

25

inachever

sibyllin

terminaison

beurk

 

torturer

goudronné

céladon

couci-couça

 

époustoufler

vorace

boustifaille

 

 

susurrer

 

douelle

 

 

barrer 

 

épois

 

 

énamourer

 

baguette 

 

 

 

 

bûchettes 

 

 

 

 

syndrome

 

 

 

 

entourloupette

 

 

 

 

mazout

 

 

 

 

boulange

 

 

 

 

ubac

 

 

 

 

glapissement

 

 

 

 

acquiescement

 

 

 

Quatre contributions sont aimablement venues accompagner la mienne. Merci au dernier carré des fidèles (dont un revenant !) !! (Guillemet de Päranthez)

 

L'apprentissage du petit mitron.

Il m'a montré sa baguette.

J'ai dit pas d'entourloupette.

Sans mon acquiescement 

C'est un viol tout simplement.

Je n'ai pas de poêle à mazout 

T'es déjà tout goudronné

Je vais dire que tu m'as torturé.

T 'as d'abord joué les énamourés 

Susurré des saletés

Puis comme un vorace avalé mes bûchettes

Comme une vulgaire boustifaille.

Ton repas inachevé 

Tu m'as caressé les douelles

Mon ubac et sa rondelle.

Malgré mes glapissements

T'as griffé mes terminaisons tatouées au céladon.

J'étais déjà mal barré

J'étais tout époustouflé

Tu m'as roulé dans la boulange.

Beurk ! moi qu'ai le syndrome couci-couça 

De l'allergie à ces trucs-là.

Ça peut te sembler sibyllin

Mais va me pousser comme un épois

À quoi ça sert* quand on ne l'est pas d'avoir sur tête un morceau de bois.

[*Cerf]

(Éric Cuissard)

 

(sans titre)

Vaste entourloupette avec la baguettevorace adulé donne acquiescement, boulange au mazout et se barre au foot. Bière et boustifaille sur l'ubacsyndrome sybillin.

Qui susurre beurk, ou même couci-couça, qu'il soit torturé, empalé sur la terminaison des épois. Un Céladon énamouré, époustouflé par les glapissements de la foule, se retranche derrière un tas de bûchettes.

(Annie Hupé) 

Et si, vorace, 2022 s’inachevait ? 

Torturée à l’idée de sa terminaison

Pourtant mal barrée sur le versant de l’ubac

On lui susurre en mots sibyllins

Ton syndrome ressort de l’entourloupette !

 

Et fi de tes glapissements

On se passera de ton acquiescement

Menée à la baguette, les épois dans les reins

On met le feu aux bûchettesbeurk…

 

Dans les douelles goudronnées

d’un fût de mazout elle disparaît 

Enfin, la nouvelle peut venir nous énamourer

 

C’est l’heure de s’époustoufler, 2023 est là !

Dans le service de céladon on va se gaver

de boustifaille et de boulange et tant pis

 

Pour la santé, ça tiendra bien, couci-couça

(BMB)

 

Pas d’entourloupette !

Le syndrome des bûchettes ?

C’est susurrer au mazout qu’il torturera la boulange par son odeur goudronnée, alors qu’elles, énamourées, viennent, en baguettes, d’une douelle si douce.

Un glapissement sibyllin ?

De l’ubac, c’est un acquiescement qui époustoufle par sa puissance mais seuls les épois du grand cerf sont visibles.

Une vorace terminaison ?

La boustifaille céladonbeurk !

Un texte inachevé pour barrer, enfin, l’année c’est couci-couça

(Anaïk Simon)


Entourloupette

— Beurk ! Une baguette goudronnée de mazout ! La boulange en est toute époustouflée ! Mais bon, il n'y a pas que la boustifaille dans la vie... (acquiescement silencieux du public)

Venus de l'ubac, les glapissements d'un cervidé en rut (qui frotte ses épois contre les douelles du tonneau placé couci-couçasous la gouttière afin de récupérer les eaux de pluie) me torturent les terminaisons auditives. C'est le syndrome sibyllin de l'inachevé (comme la symphonie du même céladon). 

— « C'est la don..., c'est la don..., c'est la don-zel-le... ! », susurrevorace, le cerf énamouré. Mais nous lui  barrerons la route avec des bûchettes enflammées.  

(G. de P.)

 

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