L’Atelier du don de mots


Les textes obtenus avec les mots donnés

Pour ce numéro, 43 mots (ou expressions) ont été récoltés, donnés par 15 lectrices et lecteurs, et sept volontaires m'ont rejoint pour l'exercice. 

Rabelaisien
Ah, vraiment ? hier encore tu chuchotais, pour assavoir, pendant le fika, la légende  d’alcyon aux ailes magiques, apparoit d’une nuée de lianes spongieuses. Courageusement, tu marquais ta déconfiture devant le livre de Gargantua issu escargotement de Pantagruel, sans lucarne, sous les craquements du raku, tu déboutais gaiement une flopée de farfelus florentins en salopette, de gros couillards, seoir, non  messoir auxcarambouilles et viandasses. Néni en bienvenir, confisquer, zigouiller et consacrer sans défaire une tripotée de crapoudins de pâté Troquignol, tondre l’ours, le faisander, le cuire sous les bris de roches, alors Rinchard et Chardin claqueront de la langue, demain peut-être sera jour de poupaille et de ripaille.
(Sophie Marie Van der Pas)

Petit rêve en tondant la pelouse, avec escargotement.
Une flopée, une tripotée, que dis-je une nuée de lucarnes marquaient leur territoire à grand coup d'ailes au milieu des lianes spongieuses, que j'avais courageusement empoignées cherchant un abri dans les roches. Un craquement soudain. Il appert qu'un bris de tasse à fika en raku vient de zigouiller ma salopette. Hier encore, Pantagruel, le farfelu florentin me chuchotait qu'elle me seyait à merveille. Je suis débouté Ah, vraiment ? vous trouvez ça drôle ! Rire ne me messied point. Mais consacrer gaiement sa légende à la chasse à l'ours et finir dans la déconfiture. On a beau être issu d'un monde magique, ça défait gravement la félicité, même d'un alcyon, je vous le fait assavoir. Demain peut-être pour me faire bienvenir pourrais-je plaisanter avec vous. Pour aujourd'hui sourire confisqué !
(Éric "Grognon" Cuissard)

Tondre ou pondre ?
Tendre ou pendre ? Justement une liane devant ma lucarne, et là, plus bas un bris de roches.
Une flopée de verbes défectifs (seoir, messoir, apparoir, issir, assavoir, bienvenir), une tripotée d’adverbes (courageusement, gaiement, escargotement) … pourquoi pas craquement ?
Ah, vraiment je craque ! Hier encore, dans la félicité, je me consacrais au jeu farfelumagique, des mots reçus, demain peut-être j’irai zigouiller l’ours qui en fit cas, aujourd’hui je me déconfiture, me défais, me déboute.
Pantagruel lui-même confisquerait les ailes de l’alcyon pour voler par les nuées plutôt que turbiner en salopette dans cette légende spongieuse.
(Annie Hupé)

Jugement rabelaisien d’un juge
Bridoye, juge Ah vraimentPantagruelhier encoredemain peut-être ? Ne bienviennent à aucun ces craquements et autres déconfitures. De plus, ours farfelu à salopette magique, tu défais gaiement des nuées d’alcyons de légende, lançant tes lianes sur la félicité de leurs ailes. Comme cela messeoit...
Pantagruel Bris spongieux de roches que tes malins chuchotements, Bridoye ! Il siérait bien plutôt que débouté tu ississes enfin courageusement, car, remarqué, te voilà marqué de tous.  Assavoir :  tu tonds et confisques escargotement flopées et tripotées !! Et ton raku te sert à zigouiller pour fika florentin d’enchanteurs rossignols. Tout cela est-il juste ? Oh que non ! Alors à quoi bon apparoir à ta lucarne bridoyennement consacrée ? ?
(Cl. G. Second)

La lucarne du rossignol
Je m’étais réveillée en salopette
Dans des lianes spongieuses
Avec une envie de confiture
Et de zigouiller un ours.

Gaiement chuchotait une flopée de Florentins farfelus et magiques :
Raku-Yaki-Fika
Raku-Yaki-Fika
Raku-Yaki-Fika

Puis dans un craquement de roches
Et une nuée d’alcyons aux ailes marquées de légendes
Les Florentins me dirent :
Ah, vraiment, tu veux tondre Pantagruel ?

N’oublie pas de défaire ta braguette
De marquer ton territoire
Et consacre-toi-z’y courageusement
Pour y bienvenir.

Demain peut-être
Il apparoira
Une chose est sûre, 
Sa peau te siéra bien.
(Gaëlle Moneuze)

L’ours met sa bouche dans la lucarne
La flopée spongieuse n’a plus qu’à apparoir
Pourvu qu’elle seoit sans jamais messoir.
Voici la nuée.
Qui peut assavoir telle tripotée ? 
Qui, si ce n’est Pantagruel, seul capable de bienvenir sans débouter raku, fika et bris ?
Il n’y aura ni déconfiture ni félicité mais il y aura un ours.
Oui, un ours.
Il sera florentin.
Ah, vraiment ?
Oui, vraiment.
Un ours en salopette issu d’une légende.
La légende dit que l’alcyona été tondu.
Tondu et même presque zigouillé mais, courageusementescargotement, sur des rochers magiques, de ses ailes défaites, il a marqué les rochers d’un craquement tel que cela fit une lucarne aussi spongieuse que la flopée.
Alors, oui, c’est farfelu.
C’est sans compter la liane qu’hier encore vous m’aviez confisquée.
Dès lors, l’ours, gaiement, chuchote à travers la lucarne consacrée à sa bouche :
Demain peut-être… 
(Sylvie Neveu)

La légende du rossignol farfelu
Hier encore, tel un alcyon, le rossignol marquait les roches de bris magiquesChuchotant gaiement sa félicité, il sied, sur une salopette, alors que la nuée bat des ailes sur une liane.
Un craquement Pantagruel et son ours issoient escargotement du terrain spongieux. Vont-ils  tondre ou zigouiller ?
Courageusement, d’une lucarne, le rossignol appert. Il bienvient les nouveaux en faisant assavoir que le fika est prêt. Le bol en raku messeoit à la flopée de volatiles qui l’entoure. Ah vraiment cette tripotée le déboute ?
Pour éviter la déconfiture, il confisque lepalet florentin !
Demain peut-être il se consacrera à défaire ce qu’il a marqué
(Anaïk Simon)

Une nuée bienvenue 
Ah, vraiment ? Croiriez-vous cela ? Il appert qu'hier encore, l'ours Pantagruel (oui, celui qui, chaque mois, tond escargotement le raku spongieux de roche sans messoir un brin) zigouillait gaiement le rossignol farfelu qui défaisait courageusement la flopée de lianes confisquant la lumière de la lucarne florentine qui sied si bien à mon grenier. 
« — Quelle tripotéeQuelle déconfiture ! », chuchotait avec félicité ma salopette magique que l'oiseau avait déboutée dans une triste affaire de bris d'ailes d'alcyon, dont les craquements avaient marqué la légende issue de cette aventure.
Demain peut-être, nous consacrerons le fika à assavoir la suite...
(G. de P.) 

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