L’Atelier du don de mots

 

Les textes obtenus avec les mots donnés

 

Pour ce n° 63 de Lichen, 25 mots (ou expressions) ont été récoltés, donnés par 12 lectrices et lecteurs. Cinq contributions (dont deux du même auteur, décidément prolifique !) sont venues accompagner la mienne. Merci !! (Guillemet de Päranthez)

 

(sans titre)

Variant, respiration, sarcophage manifestement ce n'est pas fortuit : le bruit de la pandémie. Exit ! Carbonisé.

Quand je lis Galamus, je pense à Gambrinus, roi de la bière : bois un coup et laisse couler ; je me ferais volontiers son hagiographeDécalage optimal, incandescence des émaux, le zinc voit éclore des offertoires, histoire de rassurer les ciboulettes  duchesses sans chaussettes, majorettes sans bondieu  de mystifier les tatoués, scarifiés aux lèvres déclosesJe vais mon train, sans trop en dire car ma maison est en carton.

(Annie Hupé)

 

À quoi songe t-on ?

Dans le sarcophage 


Mystifiée par l'hagiographe

La respiration a beau piailler 

Ils en sont à l'offertoire

Il n'y a plus qu'à laisser couler !


Et laisser aller son train

Vers des profondeurs benthiques

Haut lieu du flot bondissant

De la montagne Galamus


Où viennent la fleur de ciboulette

Et l'incandescence d'émaux fortuits

Là, tout scarifiécarbonisé,

je me consacrerai à déclore


Rassuré par un blanc sur le zinc

En cette demeure Variant 

volontiers je finirai

Quel optimal décalage !

(BMB, 1ère version)

 

Cailles en sarcophage

Se saisir de cailles bondissantes

Les occire quand elles piaillent

Vérifier la respiration 

avant de scarifier la peau 

et laisser couler


Pour une cuisson optimale mettre 

Au four position incandescence 

Sur un lit de ciboulette

Ne pas laisser carboniser 


Sur le zinc pour amis fortuits 

Déclore un petit vin Galamus

Qui va son train bien volontiers 

Dresser l'offertoire dans la demeure

aux émaux de votre hagiographe


Il s'en trouvera rassuré 

Et pour finir mystifié


(Bien sûr il existe une variante 

Benthique mais trop en décalage)

(BMB, 2e version)


Décalages volontiers fortuits

(ou guère !)

La ciboulette allant son trainpiaillait un variant sur le zinc optimal.

Déclore des demeures est respiration d’hagiographe.

Bondis ! Que ne te mystifie plus l’offertoire des scarifiés.

Il carbonisa ce benthique qui se rassurait dans son sarcophage.

À Galamus, on a laissé couler les émaux de l’incandescence.

(Cl. G.S.)

 

(sans titre)

« Au variant Galamus !

Il  va son train de sa demeure benthique à un zinc fortuit

Laissant couler la ciboulette d’un sarcophage aux émaux scarifiés.

Déclore puis bondir.

Piailler, mystifier… volontiers rassurer.

Sa respiration en décalage carbonise l’optimale incandescence. »

in L’offertoire de Hagiographe (Venise vers 1305 – Samarcande 1369)

(Anaïk Simon)   

 

Ciboulette benthique

Un sarcophage scarifié allait volontiers son train

le long des gorges de Galamus,

tout couvert d'émaux carbonisés,

bondissant et se laissant couler

piaillant et vociférant, 

dans une incandescence fortuite,

tel un zinc optimal chantant l'offertoire à l'envers,

pour mystifier les hagiographes en décalage de respiration

et rassurer les variants à la demeure déclose.

(G. de P.)

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire