Les textes obtenus avec les mots donnés
Vingt-cinq mots ont été récoltés, donnés par dix-huit lectrices et lecteurs et cinq contributions sont venues conforter la mienne. Grands mercis ! (G. de P.)
Escapade
Déguisé en chimpanzé l'hurluberlu rouspète, vocifère et franchit un barbelé.
Que le bon dieu patafiole tous les poseurs de barrières !
…Il en sort indemne. C'est de bon augure.
Où le mènera la concaténation des événements ? L'enchaînement des palinodies ?
Dans la jachère des publications, l'escapade d'une sylphide, la vacance des palinodies ?
Bon gré, mal gré lui faudra-t-il calligraphier le pâquis aux crocus où s'empoisonnent les vaches ?
(Annie Hupé)
(sans titre)
Derrière ses barbelés rouspète le chimpanzé supposé brandillant huluberlu, car jachère est sa vie, en vacance d’augures, de sylphides escapades.
Arrosoir en main, sans palinodie aucune sur des crocus inexistants, la concaténation des jours forés fait le pâquis sur lequel ses gestes s’appuient.
À votre gré, spectateurs indemnes en combos calligraphiés pour publication...
Mais à votre abrupt insu, ne plus le patafolier s’il vocifère !
(Clément G.S.)
Concaténation champêtre
Mais que vient donc encore faire cet hurluberlu dans la jachère de ma grand-mère ? Comment a-t-il franchi les barbelés? Et en plus il grimpe au seul arbre qui pousse dans ce pâquis !!! Un véritable chimpanzé. Faut dire que ses gestes sont patauds, qu’il n’a rien d’une sylphide, et que, barbu comme il est, si je ne portais pas de lunettes...
C’est qu’il n’en est pas à sa première escapade le bougre. On le voit tourner et virer dans le village. Même qu’il a fallu que je rouspète et que je le patafiole pour qu’il ne vienne plus rôder autour de nos vaches.
Mais que fait-il au sommet de l’arbre ? Voilà qu’il se brandille. Il ne va pas sauter quand même ! Jamais il ne sortira indemne d’une telle chute ! Et se met à vociférer maintenant et à calligraphier des signes cabalistiques dans le ciel. Avec une telle succession de combo, il va finir par tomber.
Brusquement, il redescend de l’arbre, et s’appuyant sur le tronc observe le champ. Parmi les herbes folles quelques crocus montrent leurs corolles jaunes et violettes. Plus loin un arrosoir attend qu’on vienne le remplir. L’homme le saisit, se met à forer un trou et d’un geste abrupt, verse l’arrosoir vide.
Quel augure pour mes vacances ! Moi qui voulais un peu de tranquillité pour observer et analyser la vie à la campagne, bon gré mal gré, j’ai trouvé un bon sujet pour ma prochaine publication.
(Margueritte Cèdre)
(sans titre)
Hurluberlu de virus
Que le diable te patafiole !
Aux pâquis, grand moment de vacance !
Crocus et sylphides rêvent
à la saison des arrosoirs
Mais comment prendre en gré
nos privations d’escapades ?
Nous qui brandillons derrière des barbelés
à rouspéter qu’on nous tient en jachère
Quels augures ? Peut-on sortir indemne ?
On fore nos noirceurs plutôt que s’appuyer sur les publications
Autant demander aux chimpanzés de calligraphier
des autorités les palinodies !
Allons ! Soyons abrupts, vociférons !
Vient le temps des combos, des charivaris,
et des concaténations d'antidotes
(BMB)
(sans titre)
Pas de vacance ! La publication s’appuie sur un bon augure, et la concaténation des articles :
Un chimpanzé vocifère derrière le barbelé.
Derrière le barbelé, un pâquis abrupt où les crocus au milieu d’une jachère brandillent sous l’arrosoir de la sylphide…
Sous l’arrosoir de la sylphide, quelle palinodie de l’hurluberlu qui rouspète et patafiole après son escapade !
Après une escapade où il a foré laissant pourtant le paysage indemne.
On ajoutera une recette au combo.
Au gré des pages je calligraphie les titres.
(Anaïk Simon)
Palinodie et concaténation
Dans la jachère abrupte du pâquis,
un chimpanzé poète calligraphie
péniblement sa future publication,
tirant la langue et rouspétant
(des insanités barbelées vociférant)
car pour écrire son nouvel opus,
contre un arrosoir, il s'est appuyé
et ce dernier, par le désir d'escapade foré,
s'étant mis, selon son gré, en vacance,
le fait choir parmi les crocus.
L'hurluberlu, furieux, patafiola tant et plus,
les sylphides, les augures, les combos
bref, tout ce qui eût pu lui porter chance...
Ah, ben mon vieux, c'est du bio !
(G. de P.)
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