L'Atelier des mots donnés




Pour ce n° 111 de Lichen, 15 mots avaient été récoltés, donnés par 10 lectrices et lecteurs :


Verbes (5)

Adjectifs (..)

Substantifs (8)

Autres (2)

15

cuver


amidon

alternativement


louer


ancrage

La Marseillaise


déstructurer


métronome



éjouir


surexposition



paperasser


bourdon





téléphérique





tentative





harmonie




Et voici les textes obtenus :

 

 

Garçon, un rouge ! (ou Un 14 juillet bien arrosé de Provence)

Cuver, ah ! au moins voilà un verbe à louer ! Sans finir destructuré, bien sûr ! En harmonie avec Bacchus, pas avec le bourdon d'un téléphérique dans la tête le lendemain, le cul dans l'amidon. Non, non, capable de chanter la Marseillaise au métronome, mon pote. Éjouir la populace par une tentative de roulade avant en évitant la surexposition des parties molles, bref manifester son ancrage dans l'ivrognerie jubilatoire. Enfin, finir en cellule de dégrisement, faut bien que la flicaille paperasse !

(Éric Cuissard)


Au pot, ma poule

La Marseillaise est un métronome révolutionnaire, un ancrage au combat entre la tentative homicide et l'appel à la surexposition, mais aussi alternativement un chant pour louer l'harmonie et un appel à cuver contre la paperasse, la papauté, la pauvreté. Sonnent les bourdons ! Sans téléphérique, je monte au ciel, éjouie de l'amidon dans la sauce de Nicolas Chalon du Blé, marquis déstructuré d’Uxelles de champignons.

(Annie Huppé)


La Marseillaise

Notre hymne éjouit les neurones

De ceux qui en surexposition au souvenir,

Sont en ancrage des entrailles de notre nation.

Ils louent les « sillons ensanglantés » 

Et transcendent au son du bourdon

Leur métronome amidonné,

Pour les autres, tentative

De moderniser ce chant guerrier,

En harmonie déstructurée

Le paperasser au centre et

Le cuver en téléphérique.

Alternativement !

(Alain Damberville)


(sans titre)

Dans un dernier soupir de lamentation, alors que j’étais en train de cuver dans un téléphérique que j’avais loué pour une tentative de suicide, j’entendis au loin La Marseillaise. Cela me donna encore plus le bourdon… Non, je dirais plutôt, un sentiment de révolte ! Oui, c’est ça !! Pourquoi devrais-je mourir en écoutant la Marseillaise ? Alternativement, je me mis à disséquer tel un métronome déjanté l’harmonie déstructurée de cet hymne qui me révulsait et à éjouir en pensant à l’ancrage de ma décision d’en finir. Vous devez penser que je suis triste ? Eh bien non ! Je suis libre ! Adieu, la paperasse et la surexposition de ma soumission au travail ! Je vais enfin voler de mes propres ailes, grisé et requinqué en virevoltant avec la Marseillaise !

(Nadège Cheref)


Sans paperasser

En ce 14 juillet 2025, La Marseillaise j’ouïs,

par Albert Ayler et ses comparses, tout éjoui.

Le pauv’ métronome avait l’ bourdon,

l’harmonie semblait en flocons,

complètement déstructurée,

mais les téléphériques se balançaient

joyeusement dans les airs azurés !

Quelle surexposition (si j’osais) !

L’amidon cuvait son bonheur,

Albert et ses frères louaient le Seigneur,

alternativement en amerloque

et en austro-chinetoque,

les tentatives d’ancrage

passaient loin, à la nage…

et moi, je rigolais doucement dans ma barbe…

(G. de P., loin de Tarbes)






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire