Joy Loris


Aubépine

Le cœur est lourd il faut
Des mains pour le porter
Mes yeux mouillent la terre
Des mains anciennes des mains ridées
Usées d’avoir porté tant de cœurs
Déposent une branche
D’aubépine sur ma bouche
Rouge bouche lune
Le ciel est là
Il entoure les bras qui entourent mon corps

Une femme sans vie glisse à mon oreille une prière sans nom



Si elle se rêve en sorcière au nez crochu, Joy Loris n'est (dit-elle) « qu’une enseignante toulousaine exilée en Picardie » qui écrit « pour regretter la vie telle qu’elle n’est pas ». Présente dans les n° 37 et 38 de Lichen.

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