À flanc d'éclair
Le cœur meurtri de ta grande peine traversait le vitrail brisé de mes rêves, quand une voûte d'éclair arrachée aux récifs anciens décoiffaient la colline de ses oiseaux, où des jeunes filles fardées d'eau de mer bleue tissaient un rideau de fumée.
Et la femme à la lèvre violine, aux ongles de grêlon et aux cils vaincus par sa beauté, dans la bruine crépusculaire, du matin au soir et du soir au matin, debout sur la scène du voyage criait sa peine en lançant ses longs cheveux bruns tout en arrière.
Cruels soupirs
Aujourd'hui je repeins de mots d'amour ton ventre de fruits séchés, et la fleur vive du lavoir du
temps blanchissant le passé repoussera sur tes silences.
Poète lyonnais né en 1964, Jean Lucq publie ses textes dans les revues en ligne Le Capital des Mots et Lichen et les revues papier Art'en-Ciel et Le Moulin de Poésie. Son contact :jeanlucq7@orange.fr. Présent dans les n° 12, 14, 25, 36 et 37 de Lichen.
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