La tristesse s'enroule autour de moi
Comme le liseron autour de la haie
Elle m'étouffe et me dessèche
Me laisse exsangue et rabougri
La tristesse s'enroule autour de moi
Et face au merle qui picore
Et à l'abeille qui butine
Dans le jardin je pleure
La tristesse s'enroule autour de moi
Dans le métro parmi les hommes
Parmi les femmes mêmes
Qui autrefois savaient
Me rendre heureux
Je pleure encore
La mort s'enroule autour de moi
James Fleann est un « écriveur » parce que, comme le disait Pierre Desproges, « écrivain, c'est à la fois trop restrictif et trop pompeux ». Il est né et a grandi quelque part, sans doute, parce qu'il faut bien. Un jour du mois d'août, il a compris que l'écriture, surtout celle qui se voulait plus ou moins poétique, pouvait, et devait aussi, peut-être, exprimer les tourments de l'âme et une certaine idée de la vie et du monde. C'est sa première apparition dans Lichen.
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