Mardi, 1 bis rue Christine
à Guillaume Apollinaire et son « Lundi, rue Christine »
C’est pas en mode chelou
Qu’faut faire bouger les lignes
Faudrait voir à retoquer
Mais pas que
Faudrait voir à oublier les vues inoubliables
À confisquer des vues imprenables
À détourner les incontournables
Du Patrimoine Mondial Immaterial de
L’Huminanité
Ça c’est carrément pas faux
C’est top ! C’est nickel !
Ça baigne ! mais pas que
Et lui, j’te l’dis, il assurait pas
C’est du lourd !
Il était complètement à la ramasse
C’était craignos !
Ça va pas l’faire ! Il a tout faux !
Tu t’la joues perso que j’lui dis
C’est clair
C’est tout bon pour moi
Avant c’tait Que du Bonheur mais
Maintenant C’est compliqué !
Médiéviste et folkloriste, Jacques Merceron est né en canicule et par suite, il brûle pour toutes les « disciplines de feu » : mythologies, légendes locales et hagiographiques, contes merveilleux, traditions populaires, poésie. Plusieurs poèmes récents publiés en ligne chez Recours au Poème, Le Capital des Mots, Le Jeudi des Mots, blogue de Décharge ; ou en revue papier : Décharge, Arpa, Nouveaux Délits, Verso, Diérèse, La Nouvelle Cigale Uzégeoise (haïkus) ; Éphémérides feuilles détachées. Et, dans une autre existence, dans des revues défuntes. Recueil récent : Par le rire de la mouche (haïkus), avec des dessins de Jacques Cauda (éd. Pourquoi viens-tu si tard ?, janv. 2022). Présent dans les n° 65, 72, 74 et 80 de Lichen.
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