Henri Perrier Gustin

 

Damier du Parc Borely

 

Dans le parc à l’aube, on n’entend que les perruches et les colverts. La nature s’ouvre lentement. 

 

Depuis la terrasse de l’ancien restaurant, un paon observe la quiétude du lieu. L’heure est à la fraîcheur, humide du matin. 

 

De grands palmiers m’entourent. Des herbes folles, hautes et d’un vert entier, dégagent une odeur de terre mouillée. 

 

Dans peu de temps la chaleur sera maîtresse du jeu.

 

*

La Sérane en avril

 

Nous avons arpenté
l’avenue de la Sérane,
de bas en haut,
en long et en large,
de glycines en pins parasols.

 

Elle fut notre espace de liberté.

 

Belle lumière d’avril,

déjà tiède, pourtant hésitante,

effleurant à peine la main,

illuminant le vert translucide,

des arbres de Judée en fleurs.

 

 





Poète lyonnais né en 1968, Henri Perrier Gustin a étudié à Paris, vécu à Tokyo, Athènes, puis en région parisienne. Vit à Marseille depuis 2014. A contribué à différentes revues de poésie dont Traces (Le Pallet), Verso (Lyon), Le journal des Poètes (Bruxelles), Arpa(Clermont Ferrand), Coup de Soleil (Annecy), Voix d’Encre (Montélimar). Présent dans les n° 62 et 69 de Lichen. Ces poèmes sont inédits, extraits d'un recueil en cours.

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