Hélène Py

 

Confinement in fine

 

Je me croyais à Zapata

Quand j’enjambais

La N & B

Ma chatte siesteuse

Dans l’allée des mulots

L’oreille tendue

Vers le tam-tam

Du carpintero verde

Et que mes yeux pleuraient

À fouiller le soleil

Où criaient des guêpiers

Et que sur ma langue

Chasseuse d’Afrique

Aussi,

Fondaient trois larges fleurs 

D’onagre

Que m’avait laissé la pluie.

 

 

 




Chez Hélène Py, la peinture et l'écriture ont toujours été, depuis son adolescence, les deux pôles majeurs de sa façon d'exister ; prise entre deux feux, elle a commencé sagement par les arts plastiques en attendant que l'écriture mûrisse. Elle a auto-édité son premier roman en 2011 : Joif ou Avanie à La Havane, puis une nouvelle « Fleur Espine ». La poésie et le journal l’ont cependant accompagnée sa vie durant. Les mots sont les amis de sa palette, aussi. Présente dans le n° 16 de Lichen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire