des grâces matelassées
de ton corsage, je me suis vu
respirer cette terre
toutes nuances peser de poussière
d'élan et de sang
éprouvant comme la bonté
destitue un corps malade
moi aussi
je logeais des danseurs
déviant toujours plus à l'écart
très haut
étrangers aux sanglots
Du vide qu'elles enseignent ; remuaient
sur les siennes mes lèvres
l'embarcadère
ainsi durer ne pèse rien
remuaient nos mondes, quelques mains
cours d'eau claire
rien qu'un rien qui s'écoule
Quelques textes (poèmes et aphorismes) de Grégory Pichot ont paru dans diverses revues, telle Traversées, ainsi qu'un petit opuscule titré Danse sur l'ironie au Festival permanent des mots / Tarmac éditions. Les poèmes ci-dessus sont extraits d'un travail en cours. Présent dans les n° 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85 et 86 de Lichen.
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