rien ne peut avertir l'été
l'approche avide, séditieuse
d'un déclin quelconque
rien ne valait l’intempérance
ce lapement d'énigmes
cette béance qui se fit saut
°
j'admire ceux dont l'utilitaire
grandit le naturel, fatigue et lassitude
important moins que rectitude
ils sont forces, écho du réel
saisissant faire face
°
maintenant, l’enfant se tait
silence souverain jouant solitaire
se dissipant dans l’air
d’un beau sérieux
j’apprends que dire est trahir
si je le nomme
l’on ne peut que
se reconnaître insaisissable
Quelques textes (poèmes et aphorismes) de Grégory Pichot ont paru dans diverses revues, telle Traversées, ainsi qu'un petit opuscule titré Danse sur l'ironie au Festival permanent des mots / Tarmac éditions. Les poèmes ci-dessus sont extraits d'un travail en cours. Présent dans les n° 79, 80, 81, 82 et 83 de Lichen.
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