Lissé(e) au plus fin du dessein
Poli(e) au plus doux du grain
Rien, rien de rugueux ni de granuleux
Seules au faîte des arrondis
Quelques aires circulaires tout à plaire
Et le ballotement négligent sous le vent des atermoiements
°
Fil conducteur, fil dériveur
Pavés en volées sans aucune retenue
Direction franche qui ferme tout détour
Plaire à la chair et aux mélodies altières
En avant vers de nouveaux éthers
Où tremblent les attentes millénaires
Enfilant les mailles frémissantes de ton avenir
°
Ta tendre le temps de l’étirement
T’appelle la belle étendue de printemps
Soupire alors l’océan dans son reflux
Coulent les heures sur la douceur de la couleur
Pendant que s’évaporent les replis des ombres
Ta venue ensoleille les rebords du débord
T’allèchent les odeurs emmêlées du bonheur
Viens et retiens, plein de bosquets sereins
Tant d’attraits où culminer serrés
À s’allonger à la liberté enlacée
Sous le souffle époustouflant de l’étouffement
Gérard Leyzieux écrit principalement de la poésie. Il publie ses textes dans des revues aussi bien en France qu’à l’étranger (Canada, Roumanie, Belgique). En outre, il a publié, aux éditions Stellamaris, les recueils de poésie Et la langue disparaît (2018), Gestuaire (2019), Et l’attente attend (2019), Tes mots dits et tu/s (2020) et les romans L’Européelle (2020), …à distance (2021), Basile le bienheureux (2022) et, aux éditions Tarmac le recueil Impression vide devant (2022). Présent dans les n° 19, 20, 21, 23, 27, 28, 36, 37, 47, 48, 49, 58, 66, 67 et 74 de Lichen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire