Gérard Leyzieux

 

Lissé(e) au plus fin du dessein

Poli(e) au plus doux du grain

Rien, rien de rugueux ni de granuleux

Seules au faîte des arrondis

Quelques aires circulaires tout à plaire

Et le ballotement négligent sous le vent des atermoiements

 

°

 

Fil conducteur, fil dériveur

Pavés en volées sans aucune retenue

Direction franche qui ferme tout détour

Plaire à la chair et aux mélodies altières

En avant vers de nouveaux éthers

Où tremblent les attentes millénaires

Enfilant les mailles frémissantes de ton avenir

 

°

 

Ta tendre le temps de l’étirement

T’appelle la belle étendue de printemps

Soupire alors l’océan dans son reflux

Coulent les heures sur la douceur de la couleur

Pendant que s’évaporent les replis des ombres

Ta venue ensoleille les rebords du débord

T’allèchent les odeurs emmêlées du bonheur

Viens et retiens, plein de bosquets sereins

Tant d’attraits où culminer serrés

À s’allonger à la liberté enlacée

Sous le souffle époustouflant de l’étouffement

 

 




 

Gérard Leyzieux écrit principalement de la poésie. Il publie ses textes dans des revues aussi bien en France qu’à l’étranger (Canada, Roumanie, Belgique). En outre, il a publié, aux éditions Stellamaris, les recueils de poésie Et la langue disparaît (2018), Gestuaire (2019), Et l’attente attend (2019), Tes mots dits et tu/s (2020) et les romans L’Européelle (2020), …à distance (2021), Basile le bienheureux (2022) et, aux éditions Tarmac le recueil Impression vide devant (2022). Présent dans les n° 19, 20, 21, 23, 27, 28, 36, 37, 47, 48, 49, 58, 66, 67 et 74 de Lichen

 

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