La route défile glisse et s’enfuit
Aux heures félines de la nuit
Déambulation aux rues de la ville
Au bord de l’illusion maritime
Fleur, mer, océan, transport aquatique à la frontière
Des pas résonnent sur le crépuscule
Nous sommes deux, trois, mille, vingt et trois
À danser au son des émotions sous les larmes de l’avenir
Elle m’est chère cette mèche de cheveux que je veux
Que je porte avec moi de San Diego à Paris
Et de Nagasaki à New-York où je n’irai jamais
Chaleureux désordre des heures tumultueuses
Tu balances, bascules, vacilles et hésites
Sous les couleurs de l’automne. La route qui file
Des mots, des sons, du souffle, la route
La route lisse dans le brouillard qui fuit
Et l’oubli à la bouche dans la nuit des hérésies
Écrivant principalement de la poésie, Gérard Leyzieux publie autant dans des revues papier — en France et à l’étranger (Canada, Roumanie, Belgique) — que dans des revues électroniques et il contribue régulièrement au Capital des mots (www.le-capital-des-mots.fr). Aux éditions Stellamaris, ont paru ses recueils Et langue disparaît (2018), Gestuaire et Et l’attente attend (2019), ainsi que le roman L’Européelle (2020). Présent dans les n° 19, 20, 21, 23, 27, 28, 36, 37 et 47 de Lichen.
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