Georges Thiéry

 



Lorsque l’esprit cherche

Prend chaque élément

Le retourne

Les réponses sont variables

Le mental s’obstine

Quelques preuves suffisent

A détruire un homme

Je n’en sais ni plus ni moins

Juste de quoi mourir.


C’est que tout se confond en esprit

Tout souffre durablement

Ce n’est que l’agonie des jours

Les étés meurtriers

Où je pleure sous le lys

Le signe du ciel

Qui est pour moi

Comme un calice

Et lorsque les larmes rouges coulent de mes yeux bleus

L’outremer se mêle

Aux souffrances des damnés

Je vois la perpendicularité des signes s’effacer

La réalité s’estomper

Je tomberai toujours

Jusqu’à ce qu’on ne m’enterre

Et dire que l’âme s’élève lorsque la souffrance fait son office

Je ne suis fils de rien

Juste bon élève.


Rien que je n’apprenne qui ne me tue

J’attends la fin de l’été

Et l’ardeur des beaux jours.

 

Le 15 juillet 2024





Georges Thiéry est né en 1978 à Troyes d'un père français et d'une mère américaine, il vit en Bourgogne, après des études en archéologie à Lyon, Dijon et Strasbourg, et travaille sur des chantiers archéologiques en France, tout en menant, parallèlement, un travail d'artiste-peintre et de poète autodidacte. Il a auto-édité une dizaine d'ouvrages et publié notamment dans les revues Recours au poèmeLevure littéraireMille et un poètesFestival Permanent des Mots et Le Capital des mots. Présent dans les n°39, 43, 48, 50, 51, 61, 67, 70, 73, 80, 90, 97 et 100 de Lichen.





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