Lorsque l’esprit cherche
Prend chaque élément
Le retourne
Les réponses sont variables
Le mental s’obstine
Quelques preuves suffisent
A détruire un homme
Je n’en sais ni plus ni moins
Juste de quoi mourir.
C’est que tout se confond en esprit
Tout souffre durablement
Ce n’est que l’agonie des jours
Les étés meurtriers
Où je pleure sous le lys
Le signe du ciel
Qui est pour moi
Comme un calice
Et lorsque les larmes rouges coulent de mes yeux bleus
L’outremer se mêle
Aux souffrances des damnés
Je vois la perpendicularité des signes s’effacer
La réalité s’estomper
Je tomberai toujours
Jusqu’à ce qu’on ne m’enterre
Et dire que l’âme s’élève lorsque la souffrance fait son office
Je ne suis fils de rien
Juste bon élève.
Rien que je n’apprenne qui ne me tue
J’attends la fin de l’été
Et l’ardeur des beaux jours.
Le 15 juillet 2024
Georges Thiéry est né en 1978 à Troyes d'un père français et d'une mère américaine, il vit en Bourgogne, après des études en archéologie à Lyon, Dijon et Strasbourg, et travaille sur des chantiers archéologiques en France, tout en menant, parallèlement, un travail d'artiste-peintre et de poète autodidacte. Il a auto-édité une dizaine d'ouvrages et publié notamment dans les revues Recours au poème, Levure littéraire, Mille et un poètes, Festival Permanent des Mots et Le Capital des mots. Présent dans les n°39, 43, 48, 50, 51, 61, 67, 70, 73, 80, 90, 97 et 100 de Lichen.
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