Monde imparfait
Je ne surprends plus les regards
Sur le quai de la gare, je crève.
Je tourne mes talons
A ce monde compartimenté par les solitudes aveugles
Et s’ils beuglent
C’est que ma misère ne s’efface pas
La légèreté des femmes
Tout me tourmente
Et dans ton regard
Je vois l’amour
Au point culminant,
Celui du monde spirituel
Si je m’affecte
C’est que ce monde est imparfait
Rien n’y fait
Je me perds
Dans ton regard
Et tes égards.
Georges Thiéry est né en 1978 à Troyes d'un père français et d'une mère américaine, il vit en Bourgogne, après des études en archéologie à Lyon, Dijon et Strasbourg, et travaille sur des chantiers archéologiques en France, tout en menant, parallèlement, un travail d'artiste-peintre et de poète autodidacte. Il a auto-édité une dizaine d'ouvrages et publié notamment dans les revues Recours au poème, Levure littéraire, Mille et un poètes, Festival Permanent des Mots et Le Capital des mots. Présent dans les n°39, 43, 48, 50, 51, 61, 67, 70, 73, 80, 90, 97, 100, 101,102 et 104 de Lichen.
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