Georges Thiéry



La panique, dans le regard de l'autre, peu à peu mon palpitant s'agite, je connais ces schémas, l'intransigeance et l'inhumanité des réponses en ce monde où chacun meurt, où la brune folie est traitée avec une violence inouïe par des soignants à la procédure sans intelligence, je vois le carcan de ceux qui échappent aux directives du silence, la voie est étoilée, mieux vaut ne pas s'en écarter par la rancune, tolérer patiemment son calvaire, ne jamais rendre les coups, la vie pourrait être si facile, pourtant tant de violence en cette période troublée, nous attendons la venue du royaume divin, la purge du mal dans nos cœurs avec une certaine appréhension, lorsque l'horizon glisse je lis dans ton regard le calice d'or accueillir les gouttes de ma souffrance, lisse la vision, j'espère parler encore, ne plus mourir si souvent, j'offre absolument tout au suprême, me défais de mes atours, laisse cette enveloppe de douleur au moment où le corps a exprimé ce qui devait l'être, la voie est d'or, tes larmes le Gange si pur, l'étoile du remord se lit sur ta bouche d'or.





Georges Thiéry est né en 1978 à Troyes d'un père français et d'une mère américaine. Après des études en archéologie à Lyon, Dijon et Strasbourg, il vit en Bourgogne et travaille sur des chantiers archéologiques en France, tout en menant, parallèlement, un travail d'artiste-peintre et de poète autodidacte. Il a auto édité une dizaine d'ouvrages et publié notamment dans les revues Recours au poèmeLevure littéraireMille et un poètesFestival Permanent des Mots et Le Capital des mots. Présent dans le n° 39 de Lichen.

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