Georges Rouge

 

 

Je me cache dans les bois
Ma forêt n’est qu’une empreinte
Où je reviens sur mes pas
Je mélange mes impasses
En des nuits sans mamelons
Les portes naissent si basses
Continuerai-je d’attendre
De pleurer geindre et d’écrire
Je n’en peux plus de me vendre
Je rapporte des couleurs
Pour ne pas perdre l’envie
Et démasquer mes erreurs
Ma seule corde m’achève
Je me sauve en solitaire
Heureux de vivre sans trêve




Descendant d’une lignée de mineurs bourbonnais et de viticulteurs allemands, Georges Rouge vit à Paris. Il écrit depuis sa lointaine adolescence et n’a jamais publié. Depuis 2019, il s’astreint à l’écriture quotidienne et poste chaque jour un poème récent sur sa page Facebook (https://www.facebook.com/georges.rouge.549). Le Dix Vins Blog (« blog littéraire, poétique et cultivant ») a repris une quinzaine de ses poèmes (https://ledixvinsblog.wordpress.com/?s=Georges+rouge). C’est sa première apparition dans Lichen.






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