Gaston Vieujeux

 

cloacaca maxima

 

il coule triste et sale

au fil des jours mauvais

qui couvrent de leur gale

le bleu dont je rêvais

 

sa vase tiède est grise

comme le temps perdu

en qui l’âme s’enlise

malgré vice et vertu

 

au ruisseau ne ruisselle

plus qu’une eau de vaisselle

où mousse le dégoût

 

emportant vers la plaine

la salive et l’haleine

de nos bouches d’égout






Si, dans les années 1990-2000, Gaston Vieujeux a mené diverses activités autour de la poésie, dont la publication de quelques recueils, il n’est réapparu en poésie que très récemment, accueilli dans différentes revues. Presque tous les détails ici : https://gaston-vieujeux.webador.fr Présent dans les n° 61, 62, 63, 68, 69, 73, 74, 75, 78, 79, 83 et 84 de Lichen.

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