cloacaca maxima
il coule triste et sale
au fil des jours mauvais
qui couvrent de leur gale
le bleu dont je rêvais
sa vase tiède est grise
comme le temps perdu
en qui l’âme s’enlise
malgré vice et vertu
au ruisseau ne ruisselle
plus qu’une eau de vaisselle
où mousse le dégoût
emportant vers la plaine
la salive et l’haleine
de nos bouches d’égout
Si, dans les années 1990-2000, Gaston Vieujeux a mené diverses activités autour de la poésie, dont la publication de quelques recueils, il n’est réapparu en poésie que très récemment, accueilli dans différentes revues. Presque tous les détails ici : https://gaston-vieujeux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire