Cinq haïkus
Bien plus céleste le ciel
où plus ne passe
aucun avion.
°
Sisyphe n’est rien à côté
de Laurel et Hardy
livreurs de piano.
°
À mes narines monte,
douceâtre et sensuelle,
l’odeur de la pâte à crêpes.
°
Il y a de l’océan
dans le balancement
lent des peupliers.
°
J’ai clarifié les vitres
et puis le ciel
s’est éclairci. Beau travail !
Né dans la Loire en 1983, Frédéric Massardier écrit depuis maintenant vingt ans, griffonnant poèmes et haïkus et ce n'est que dernièrement qu'il s'est avisé de les rassembler, de les trier, de les amender et d'essayer de leur donner une diffusion excédant le cercle des quelques lecteurs et lectrices auxquels il les envoie de temps en temps. Certains de ses textes ont paru dans les revues À l'index, Arpa, Friches et Poésie/Première, ainsi que sur le site des Amis du Monument aux Morts pacifiste de Gentioux (http://www.amis-monuments-gentioux-la-courtine.fr). Présent dans les n° 41, 42, 43, 47, 48, 49 et 50 de Lichen.
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