Entretien avec un poète

 par Nadège Cheref

 

 

 

 

Jean-Yves Tayac 

 


 

Photo de Christophe Hazemann 


 

 Je suis très heureuse de vous présenter le poète Jean-Yves Tayac. Homme aux multiples facettes et ouvert au monde (écrivain, professeur, boxeur et ami de Pierre Soulages) qui au travers de sa poésie sait saisir les instants de la vie avec délicatesse, sensibilité et force. Une poésie qui ne s'oublie pas et qu'on a envie de relire.

 

 

 

Présentation 

 


Jean-Yves Tayac est né en 1956 à Rodez. Après avoir mené des études en Egyptologie, en archéologie et en Histoire de l’Art, pratiqué et enseigné la boxe et voyagé passionnément, il trouvera dans l’écriture le moyen de partager les émotions singulières éprouvées sur son chemin parfois tortueux. 
Préférant les terres inconnues aux limites rassurantes, il a publié dans des domaines très variés : essai aux presses universitaires de Paris-Sorbonne, catalogues d’artistes, romans, et même, en 2023, une autobiographie - « Au-delà du ring », aux éditions de La Cartonera, Mexico, avant de se consacrer à la poésie au travers de recueils le plus souvent mis en musique et en spectacle. 
Plus récemment il a publié, sous forme poétique, « Recommande-moi à la nuit », aux éditions de l’Aigrette, Marseille, (2023), adapté en livre d’artiste avec le graveur André Stengele (2025), puis « Soulages. Le pas de côté », aux éditions Méridianes, Montpellier, avec le photographe Christophe Hazemann, (2024), monté en spectacle pour les dix ans du Musée Soulages, à Rodez. 
Pour lui l’esthétique du geste pictural, l’éthique du combat- qu’il soit extérieur ou intérieur- l’urgence créative de la poésie, composent un triptyque à même d’approcher « ce qui nous échappe » et qui est constitutif de notre humanité.


  

Entretien

 

Nadège Cheref : Cher Jean-Yves, peux-tu nous dire quand est née ton envie d’écrire de la poésie, te souviens-tu de ton premier poème ?

Jean-yves Tayac : Mon premier poème s’intitulait « Cruel Armor ». Je le dois à l’attention que m’a porté « Madame Robert », professeur de français au collège Guillaume Budé à Yerres, où je venais d’arriver de l’Aveyron en classe de quatrième. J’étais un peu perdu et elle a fait preuve d’empathie à mon égard. Il faut dire que je m’étais réfugié dans la lecture et le latin et que pour une prof de français issue des lettres classiques c’était déjà une forme d’affinité élective.
Dans ce poème je transposais le mythe d’Icare en Bretagne où j’aimais aller en vacances. Mon Icare ne s’abîme pas dans l’océan mais s’écrase sur le sable… J’avais vu, peu de temps avant, le tableau de Bruegel l’Ancien « La chute d’Icare » rappelant le proverbe aucune charrue ne s’arrête pour un homme qui meurt... Mon poème était un sonnet : deux quatrains, deux tercets, alexandrins avec rimes riches … Passé la quatrième, autre professeur, autre relation. Je n’ai plus écrit de poésie avec des rimes mais le goût d’écrire m’est resté.

N.C :  Toi qui as été enseignant et chercheur en histoire de l’art, j’aimerais évoquer avec toi la poésie dans l’Antiquité. La poésie était alors un langage à part entière qui tendait à vouloir transmettre des mythes, des histoires, des messages philosophiques, au travers d’intenses émotions et métaphores. Elle avait alors un grand pouvoir. A part Homère, pourrais-tu nous parler d’un poète de l’Antiquité qui t’a marqué ou conquis ?

J.Y.T : Homère étant hors concours je l’évoquerai malgré tout en tant que compagnon de voyage car j’emporte toujours un exemplaire de l’Odyssée dans mes déplacements longs. Sinon, je me suis intéressé à Hésiode, Pindare, Apollonios de Rhodes, aux Chants Cypriens, à Ovide… pour tant de raisons…dont la musicalité, la nécessaire oralité, la transmission simple d’une profonde humanité. Je suis très sensible à la relation avec la nature à laquelle on ne cesse d’appartenir. J’aime cette poésie qui dit notre présence au monde tout en outrepassant notre finitude, qui crée un monde qui s’accorde à nos désirs sans qu’il soit nécessaire d’y croire…Mais la poésie qui m’a bouleversé et dont les influences sont toujours présente dans mon écriture c’est celle de l’Égypte ancienne. J’ai été fasciné, dès le début de mes études en égyptologie par l’essence poétique de l’écriture hiéroglyphique. Pour moi tout est contenu poétiquement dans la richesse de ces caractères : les images, les sons, le sens, le conscient et l’inconscient. Cette écriture, qui se dit sacrée, est pétrie de poésie. Les mots créent le monde et lui donnent vie à tel point que le hiéroglyphe représentant une vipère à cornes était souvent coupé en son milieu au cas où elle s’incarnerait. Qu’attendre de plus de la poésie que cette puissance démiurgique des mots ?                                                             Les Chants et les lamentations de la première période intermédiaire et du Moyen Empire apportent, je crois, encore plus… : Les Chants du Désespéré, le Chants du Harpiste, les Chants d’amour, les Lamentations d’Ipou-Our… : 

« La mort est aujourd’hui devant moi
   Comme l’odeur de la myrrhe
   Comme le fait de s’asseoir sous la voile, un jour de vent
   La mort est aujourd’hui devant moi
   Comme le parfum du lotus
   Comme le fait de se tenir sur la rive de l’ivresse… »


N.C : Dans plusieurs ouvrages, tu as illustré des œuvres de Pierre Soulages avec qui tu as noué une profonde amitié. Les œuvres de Soulages sont à elles seules d’une grande poésie, profondes et qui nous plantent immédiatement dans l’imaginaire...Mais elles sont en même temps tellement personnelles… Comment s’est déroulé ton processus de création pour l’écriture de ces poèmes ?

J.Y.T : Oui, tu as raison, Pierre Soulages n’a eu ni maître ni élève, ce qui ne signifie pas ne pas apprendre, ni n’être pas soumis à des influences. Pierre aimait passionnément la poésie, en particulier Guillaume d’Aquitaine et Jean de la Croix : « Pour toute la beauté jamais ne me perdrai, sinon pour un je-ne-sais-quoi qui s’atteint d’aventure. » …La peinture comme la poésie ne commence vraiment que dès lors que l’on porte sur le monde un regard unique qui, dans le passage à l’acte, devient le style. Je n’avais pas perçu, lorsque j’ai rencontré Pierre Soulages, que nous avions déjà une certaine proximité. 
J’ai d’abord écrit deux poèmes sur ses eaux-fortes XXXI et XXXVI. Je les lui ai laissés lors de ma première visite.
Il m’a écrit dans la semaine, voulant me revoir, se disant touché par mes mots.
Dans mon premier recueil « Sol Agens, Soleil Agissant, Soulages », je prends appui sur ses œuvres du musée de Rodez que je peux voir quotidiennement. Cependant je n’ai ni la posture d’un historien d’art ni celle d’un commentateur, fut-il éclairé. Ce qui m’intéresse c’est l’homme, avant l’œuvre, l’homme avec qui se nouent peu à peu des liens d’amitié. Dans ce livre chaque poème est référencé à une œuvre dont je photographie un détail en noir et blanc.
Le deuxième ouvrage « Soulages. Le pas de côté. », en collaboration avec le photographe Christophe Hazemann, est encore plus tourné vers l’homme, plus intime. Je connaissais bien mieux Pierre.
Quant à mon processus de création, il est toujours initié par une émotion qui engendre une urgence d’écrire d’où jaillit une matière qu’il s’agit de travailler pour que la forme permette au mieux le partage. J’attache beaucoup d’importance à la musicalité interne, au rythme sans rimes. Je cherche un mode qui soutienne aussi bien la lecture silencieuse qu’orale…pas toujours facile… ça, c’est ma façon de faire, mais j’ai eu l’immense chance de faire partager à Pierre tous mes textes, dans son atelier du Mont Saint Clair, d’en discuter longuement, de répondre à sa curiosité presque sans limite…Un jour il me demanda « Pourquoi tu écris ? ». Comme je peinais à lui donner une réponse précise, je lui retournais la question : « Et toi Pierre, pourquoi tu peins ? ». Après un long silence il me dit : « Pour essayer de retenir ce qui nous échappe. ». Au-delà du « comment » du processus de création il y a ce « pourquoi » qui motive et accompagne la création. Depuis je cherche aussi, plus consciemment que je ne le faisais, ce qui m’échappe et m’échappera toujours, mais que l’écriture poétique permet d’approcher, de ressentir souvent, de partager parfois.


N.C :  Tu as écrit l’ouvrage « Au-delà du ring » préfacé par Eric Sarner, pour parler de ton amour pour la boxe qui tient une place importante dans ta vie. Tu avais organisé à Sète une lecture intitulée « J’écris comme je boxe ». Comment écris-tu et comment boxes-tu ?

Eric Sarner est un grand écrivain et un grand poète, qui m’a beaucoup apporté par ses conseils et son amitié. Il était présent, avec un autre ami, Mélo, quand Dany, l’éditeur mexicain (La Cartonera, Cuernavaca) m’a demandé d’écrire mon autobiographie pugilistique. Je n’aurai jamais eu l’idée. C’était trop proche de moi. Quant aux « Lectures boxées » c’est arrivé comme ça, j’ai eu envie d’alterner des extraits des dix chapitres avec des rounds de boxe…uniquement dans des lieux culturels pour mettre en scène et en valeur le Noble Art auprès d’un public souvent très éloigné des sports de combat. Résultat au-delà de mes espérances, et du ring donc…j’en suis à la sixième « rencontre ».                   « J’écris comme je boxe », ainsi s’exprimait Arthur Cravan, neveu d’Oscar Wilde, poète et boxeur…le style d’écriture, comme la façon de boxer, sont des indices très fiables de la singularité d’une personne, de sa façon d’être au monde, de communiquer, de se comporter. Sans aller dans les détails, même s’ils ont bien sûr leur importance, il y a deux grandes manières de boxer : en avançant ou en reculant. Aucune n’est meilleure que l’autre. La première leçon de boxe révèle quelle relation à l’autre et au monde est privilégiée. Moi, je boxais « en contre », c’est-à-dire que je ne « rentrais pas » dans l’adversaire mais je l’analysais, je boxais en reculant, j’esquivais, je bloquais, j’attendais l’ouverture pour contre attaquer, frapper au bon moment. Quand ces deux styles sont sur le ring le combat est toujours réussi.           
            En va-t-il de même de l’écriture, poétique en l’occurrence ? 
           Absolument ! J’attends le déclencheur, le choc, l’émotion qui me donne le pouvoir d’écrire.    Je ne me jette pas sur un sujet, c’est le sujet qui se jette sur moi. Il y a cette urgence que j’évoquais, comme dans l’arène il faut toréer, canaliser la violence, analyser l’intensité de la force, l’amener chez moi malgré elle, prendre le dessus, en faire quelque chose de beau et sauvage à la fois. Transformer l’émotion pour la transmettre. Mon parrain en littérature, Antonio Martinez Pagàn, m’a dit ces mots que j’ai toujours en tête quand je commence à écrire : « Il faut que ta plume déchire le papier !». Mon ami Éric Sarner m’a dit quelque chose d’assez proche il y a quelques années : « Tu as un trop bel emballage !» ... Je n’ai plus aujourd’hui de papier d’emballage mais ma plume ne déchire pas encore complètement le papier…peut-être faudrait-il qu’elle m’échappe…
Alors oui, j’écris comme je boxe, on ne peut pas faire autrement dès lors que l’on est sincère, fidèle à soi-même. L’écriture peut souvent nous apprendre cette droiture. La boxe toujours.

N.C : J’ai noté ton amour et ta fascination pour la nature. Ta poésie en est imprégnée. Penses-tu qu’avec l’âge cette communion avec la nature devient de plus en plus intense et vitale ?

La nature a été mon recours lorsque j’étais enfant. La rivière, les arbres, les champs de blé, les nuages, la pluie, les animaux, les étoiles, la lune ne m’ont jamais menti, ni promis, ni trahi. La nature m’a sauvé de la médiocrité des humains, du moins de ceux qui m’entouraient. Cet instinct que la nature m’a appris est resté intact et participe de mon processus de création poétique. Une part semi-consciente qui se caractérise par des surgissements que je m’efforce d’accompagner sans les discipliner. « Avec l’âge » la communion avec la nature a perdu de son intensité, de son urgence, elle est plus raisonnée, plus sereine. Par contre elle est de plus en plus vitale au point que ma vie d’humain se distingue de moins en moins de la nature qui englobe tout ce qui existe. Je suis même en parfait accord avec ces mots de Spinoza : « Deus sive natura », « Dieu, c’est-à-dire la nature ».

N.C : Enfin, c’est ma dernière question. Quelle serait ta définition de la poésie ? Tu peux y répondre par un poème si tu le désires.

Sans vouloir faire le mauvais esprit, définir c’est « poser des limites » or je pense que la poésie, écriture de la liberté, n’a pas de limite. Si ma liberté s’arrête où commence celle des autres, suivant la formule consacrée, ma poésie ne s’arrête pas où commence celle des autres. La poésie, comme l’amour, est enfant de bohème qui n’a jamais connu de loi.                  Pour ne pas évacuer purement et simplement ta question de définition j’évoquerai le cadre théorique des finalités du langage tel que je l’utilisais en archéologie générale suivant la tripartition : mythe, science et poésie. Le mythe conforme le monde aux mots qui le disent, la science conforme les mots au monde à décrire, la poésie considère le mot pour le mot et ne conforme rien. La racine grecque « poieîn », « faire, créer » contredit d’ailleurs l’idée de modèle ou de limite à ne pas dépasser.
N'ayant pas d’autre définition de la poésie que celle que je suis en capacité de faire ou de créer je vais donc répondre par un poème.


                                                                            Frontière de ma raison


Frondaison d’écume
Sur ma maison
Allume
            L’espace lucide
                                Ligne de partage
            Entre ma folie
Et ma rage
    Mes envies 
        De ravages
           D’envols loin du nid
    Sauvages 
à jamais

Frontières
                                   Limites austères
                                                                            Où finit la terre
                                                                                   Des mangeurs de pain

Subsiste son goût amer
              De vaste cimetière
Où le vivant s’altère


L’air manque 
là où monte
le lierre
Sur les murs de pierres
              Sèches
Sur la gorge des fontaines
Sur les lèvres d’une plaie

J’ai soif
De raison
      D’oraison

J’ai soif
       De processions d’étoiles
             D’omission des conseils
                    De scission 
                                  Entre toi
                                                         Et moi
                                       Entre foi
                                                               Et loi
               


  
J’ai soif
                D’assignation 
                                      Entre vague et limon
                                                                           Sur cette ligne 
                                                                                         de flottaison
                                                            Qui est la frontière
                                                       De ma raison

 

 

Poèmes de Jean-yves Tayac




Oublier ton ombre



Arc courbe d’une lune mouillée

Sauvages immortelles

Air saturé

Parfum de pain

d’huile

et de citron

mêlés




Oublier ton ombre



Dans les faisceaux des sémaphores

des lambeaux d’écume

éphémères

frémissent



Sous la peau de l’eau

les os des matelots

disparus




Oublier ton ombre




Sur les photos de noces

la femme sourit

ses lèvres retroussées

dévoilent l’ivoire

Son front a conservé dans ses sillons un psaume d’espérance



Ruissellent les pâturages du désert et les collines se ceignent 

d’allégresse. Les prés sont revêtus de troupeaux et les 

vallées 

drapées de blé…




Mais toi où es-tu aujourd’hui ?




Quelques coups

frappés irrégulièrement à la porte de ta maison,

resteront sans effet

La poitrine serrée dans les plis de tes draps

tu traverses la nuit

Tu es ailleurs

bien loin

très loin de moi

chevauchant l’étalon

qui passe les murailles

sans effort



Reste un peu de buée au coin de la fenêtre

blottie sous les persiennes.



Alors tu souriais

tes doigts serraient mes cheveux

quand le soleil partait pour sa course nocturne

la vie ralentissait son pouls sous l’aubier de ma peau



Oublier ton ombre


Reste le silence dans la maison

l’épuisement du sol sur lequel rien ne pousse





Le moment est venu de rompre les amarres

de couper le fil rouge

de déposer le joug



Mon chemin s’est perdu

je n’ai pas de regret

si ce n’est

au fond

de ton jardin

cette menthe sauvage

dont je libérais l’âme

les yeux fermés



J’ai conservé de cet instant l’extase

ainsi je te respire

encore




OUSHEBTI



Meurtri par les griffes des tigres

piégé dans la nuit étouffante

j’hésite

Le jour reviendra-t-il pour enchainer les peurs

qui entravent mes pas ?

Pourtant

dans l’angle mort de mes doutes 



« Je suis là »



Depuis les cimes je glisse

Dans ma chute j’emporte ton sourire sur le dos crénelé des 

fougères

dont les racines torses ont un goût de réglisse

Je ressens sur ma nuque un vent frais



Je frémis

J’en suis sûr 

« Je suis là »




Dans le vol imprévisible

des hirondelles aux ailes effilées comme des faux

dans leurs cris

dans leurs élans

dans la chaleur des pierres aux dos ronds



je suis en haut

je suis en bas 

« Je suis là »



Dans la marée humaine

qui perd sa dignité

avant de résister

avant de rire de dépit



Je suis dedans

je suis dehors 

« Je suis là »



Dans ton pas mal assuré

dans la courbure de tes gestes

dans ton regard perdu vers un horizon vide



je suis en-deçà

je suis au-delà

« Je suis là »



A la question que tu ne me poseras pas

par mes frissons

ma déraison

pour l’air que je respire

je te réponds dans la langue d’éternité

des faucons

des chacals

et des lionnes furieuses



« Oushebti »

« Je suis là »

 

 

Photo de Jean-Yves Tayac



 

Bibliographie Jean-Yves TAYAC 

 


Jean-Jacques Ducasse, Landes Art, Catalogue d’artiste, 1989.


Archéologie de la sanction scolaire, Presses Universitaires de 

Paris-Sorbonne, Ramage n°8, 1990.


Symbolique et rituels sportifs (essai), Editions Dervy, Paris, 

1994.


Passage obligé (roman), Ed Amalthée, 2008.


Ombres portées (poésies), The book Editions 2012.


Daidalon (poésies), Daidalon Editions, 2015.


Déictique des sports de combat » (essai), Université de 

Franche Comté, 2017.


Loin des bains chauds (poésies) Daidalon Editions, 2018.


David Nicolas Djordjevic, Catalogue d’artiste, 2019.


Soleil Agissant, Sol Agens, Soulages (poésies), Daidalon 

Editions, 2019.


 Le trophée sportif, métamorphose et valeur de la victoire in 

Revue nationale de l’Amopa, n° 232, juin 2021


Au-delà du ring (roman), Editions La Cartonera, Cuernavaca 

Mexico, 2023.


Recommande-moi à la nuit (poésies), Editions de l’Aigrette, 

Marseille, 2023.


Singularité d’une île, poésies et photographies, Daidalon 

Editions, 2023.


Soulages. Le pas de côté (poésies) avec Christophe 

Hazemann (photographies), Editions Méridianes, Montpellier, 

2024



Le chant du désespéré, Editions Phloème, 2025

Livre d’artiste, Recommande-moi à la nuit, avec 14 gravures 

sur bois d’André Stengele, 30 ex., 2025


Rédacteur d’une rubrique « Boxe et culture » dans le 

bimestriel « France boxe » depuis 2021



A paraitre en 2026


« Ecumer l’instant », poésies, Ed. de l’Aigrette


« Démesure », roman, Ed. Lattès


« Au-delà du ring », « Màs alla del ring », édition en espagnol, 

La Cartonera, Cuernavaca-Mexico


« Embarqué » poésies, Ed. Phloème


« Pierre Soulages (titre à déterminer) » entretiens et 

photographies (Christophe Hazemann), Ed. Méridianes


« Le chant du naufragé », poésies, Ed. Phloème




 

                                     


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