Rideau
Tente nuit, tombe lune
Déplace les pesanteurs
De lourdes retombées égouttent leurs joyaux
Draperies de fraîcheur aux surplombs chantournés
La danse des arbres sombre
Empreinte de velours
Les splendeurs damassées
Gorgées de sentinelles
Ourlées de suavités
Aux rumeurs éployées
Vertiges de lourdeurs
Ombrages précipités
L’opéra s’éternise
Du rebord harmonise
Les ténèbres organiques
Et le sens du combat
Cascade de plaisirs
Des écrans de candeur
Coulisse convoitise
Festin capitonné
Capiteuse festonnée
Défoulée s’amoncelle
Perlée de lassitude
Hissée des profondeurs
Au sommet des mystères
Tout recommencera
Plasticien de formation (professeur d’Arts plastiques), Éfsé aime aussi jouer avec les mots. Son travail d’écriture est imprégné de ces deux influences, plastiques et poétiques. Ses poèmes sont donc visuels, fragmentés et combinatoires. Présent dans le n° 59 de Lichen.
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