une maison dans les nuages
un toit généreux
sur l’échine des glaciers
une eau toujours pure au bout du chemin
à odeur de moraines
un toit rêveur sous l’orage
dans les vapeurs violettes
On voit sur certaines maisons pâles
Des pierres d’attente
Qui mordent au vide
De leur crampon
Ou broient du ciel
Paradoxal
Hommage du solide
À l’immatériel
Ainsi des rêves de l’homme
Pierres brandies au bleu
triomphant
Didier Gambert, né en 1963, a lu et pratiqué la poésie avant de s’en détourner pendant de nombreuses années. Spécialiste de littérature du 18e siècle, en particulier de l’œuvre libertaire de Henri-Joseph Dulaurens (1719-1793). Revenu à la poésie, il y a quelques années, grâce à la lecture d’un poète récemment disparu. Textes publiés dans Lichen, ainsi que dans les anthologies Ailleurs et Un Rêvedes éditions de l’Aigrette. Présent dans les n° 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 43, 45, 47, 50, 51, 59, 60 et 61 de Lichen ; et, en compagnie de la photographe Bérénice Delvert, dans les n° 48 et 49. En outre, il alimente régulièrement la rubrique « note de lecture » de Lichen, depuis le n° 47.
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