De la nuit l’ombre se dissout
Pour laisser sur le bord de l’horizon
Flamboyer un rougeoiement doré
Puis l’aurore apparaît
Dans le silence aux fraîches racines
Des arbres aux branches enlacées
Replié contre l’un d’eux j’écoute
Les frémissements des fleurs et des herbes
Qui accompagnent mon réveil
°
Une flûte et un poème suffisent
Et l’errance est une joie
Pour chaque heure qui passe
Sur le chemin ensorcelant
Car sans souci et serein
On ne cherchera nul humain
Sinon un sage habitant de la vallée
Pour nous réjouir de son ode
Né à Paris en 1955, Didier Du Blé a étudié l’histoire de l’art et les philosophies de l’Orient, travaillé comme documentaliste pour des éditeurs, effectué des voyages et participé à des fouilles archéologiques. Il collabore à des revues et journaux comme critique d’art et de théâtre. Publications : Poursuite (Les Paragraphes Littéraires de Paris), Danse corps de danses (supplément au n° 267 de la Revue Indépendante), Nicolas Roerich, courte biographie (Pax Cultura), Pierre tressée (L’Harmattan), Signes du Voyage (La Parole Miroir), Moments (L’Arbre de Mer), Brûler ses traces (Kirographaires), D’un instant à l’autre (L’Harmattan). Son site : http://didierduble.fr. Présent dans les n° 4, 7, 14, 15 et 28 de Lichen. Ces poèmes sont extraits d’un recueil en cours, intitulé Vers un autre horizon.
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