CloH.



Et si le ciel s’ouvrait
Avec toi me serrant infiniment
Nos corps recroquevillés sur la pente de la nuit
Ne sachant encore où aller
Avec en tout sens des êtres de lumière tendant leur bras 
Pour nous deux, rien que nous…
Inséparables de toute éternité
Rencontrés au bord d’un rêve, d’une mer limpide
Associés pour toujours.

Et si le ciel s’ouvrait pour nous jeter 
nos failles au visage, nos pauvres ignorances
Cristal de nuages d’éructation soudaine
Pour attester de nos travers
Travers de porc non accommodés 
Indigestion suprême de nos êtres incarnés
Il nous faudra recommencer, il nous faudra nous tendre à nouveau
Si par des aléas ordinaires, nous n’avions toujours rien compris
Il nous faudra donc tout rétablir in extenso.





CloH. se présente ainsi : « Je ne sais dire qui je suis, / mais je puis dire ce qui m’anime, / l'accueil de chaque jour qui se présente. » Son blog : http://demotsetdimages.eklablog.com/. Présente dans le n° 42 de Lichen.

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