le
chemin monte en pente douce
au
milieu des alizées
du
sommet chauve on voit la mer
et
les reflets argentés sur les terrasses
parfois
quand
j'arrive à me remémorer l'odeur du mois d'avril
je
pourrais croire à l'enfance éternelle
celle
qui s'oublie les soirs d'été
alors
qu'apparaît plus brillante que le jour
l'étoile
du Berger
°
depuis
la fenêtre je voudrais voir la mer
en
face
il
n'y a que cet enclos rongé par les siècles
et
puis
ces
pierres froides grises
où
le lichen s'agrippe encore
dernière
résistance de la vie
aucune
ombre révélée par le soleil
seulement
des noms à demi effacés
souvenirs
à
jamais oubliés
Né
à Lyon en 1988, Clément
Bollenot
a étudié l'histoire et est actuellement professeur des écoles.
Il écrit régulièrement de la poésie depuis son adolescence. Il
été publié par la revue Verso (nos 166
et 167) et d'autres textes y sont à paraître. Par ailleurs, il
a fondé, avec un ami musicien, le projet
artistique Kilda (https://kildaprojet.com/qui-sommes-nous/).
Présent dans les
n° 13, 14, 15, 18, 19, 24, 25, 34 et 37 de
Lichen.
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