Une eau noire de veine a ruisselé alors,
Du mur lisse est tombée la pierre,
Précédée par une toux de pollen sale,
La béance nouvelle a tout pris,
L’eau épaisse des dépouilles
Comme la certitude d’une aube
Dégouttait dans le sein du mur
Son agonie de brise et de verbe mêlés.
°
Mon mirage irrigué dans le mercure,
Le menton fardé de rigueur
Jusqu’au secret impact du sable
Dans le verre,
Et l’adversaire du mirage malgré lui
De colmater les bris,
De se souffrir,
Et d’embraser, la nuque pour le faîte,
Le visage couperosé d’aurore.
Né en 1993 en Champagne, Chris Giot est bibliothécaire en Normandie. Ses sentiers poétiques doivent autant à Artaud, Bonnefoy, qu'à Kafka, Musil ou Kierkegaard. Il a la consternante habitude de n'écrire que des choses avortées. C'est sa première apparition dans Lichen.
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