Les « Comment’airs » de Xavier Monloubou
de l’homme âgé
Traverser le hublot de lune et déverser dans la nuit l’heure de cendre blanche,
entendre la foulée de chevaux cognant le sable mou au galop, le crin épousant l’air,
le sabot creusant les vagues et, avec cœur, la bête regarde quelque chose s’envoler
Je cavale avec de petits cailloux brillants en frottant dans la poche de la nuit,
je retiens l’instant et l’invisible ami
qui repose comme l’étoffe légère sur le cœur, je relie timidement une silhouette
à l'attente incomplète
L’œil ouvert voit un peu moins que l’œil endormi – qui voit tout : le doux rêveur qui dort en moi s’adoucit d’une mélodie adorable dans l’inversion de la lumière sur la nuit – alors apparaît la première rayure de toute chose
qui ajoute au nuage à moitié gris et moitié de blanc – surtout une moitié de bleu du ciel obscurci dans la nuit, et j'espère, avec les heures du silence, recréer de l’aurore
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