Pause surréaliste 8
deux équipes de criquets nomades s'affrontent en hockey sur glace à la vanille fondue sur le toit végétalisé d'une tour infernale dans l'une des îles des Cyclades dont l'économie circulaire est égale au produit du diadème de la princesse de Clèves par le nombre de pies qui bavardent en langue des cygnes sous la voûte céleste qui contient des myriades et myriades d'étoiles de mer qui se reproduisent le premier lundi de chaque mois en mode recto verso au fond de la piscine olympique des derniers jeux d'hiver du Sahara que la caravane du tour de France traverse de long en large et de haut en bas mais les cyclistes mécontents de tourner en rond renoncent aux astéroïdes qui abritent tant d'héroïnes de l'antique iniquité si diamétralement opposée aux valeurs de la république des idées neuves et d'occasion dont la cote arguée par de drôles de gus bouscule les agences de notation créées par des financiers qui jettent de la poudre aux yeux et de la poudre d'amendes sur les peuples nomades de criquets qui ne sont plus ok pour s'affronter sur les toits d'ardoise du monde
Bernard Barraud, alias Bernard B., vit actuellement à Nantes. Marionnettiste de mots, il passe ses temps libres à ramasser les petits éclats silencieux de mots jetés par la fenêtre des idées qu'il publie sur la toile. Ses dernières créations, les « pauses surréalistes », sont des poèmes en prose écrits sans ponctème. A déjà publié dans diverses revues papiers et numériques, ainsi que sur sa page facebook et sur son blog (https://bernardbblog.wordpress.com/). Présent dans les n° 14, 37 et 38 de Lichen.
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