Te voir partir
Le matin vient
Et je ne veux pas lâcher ta main
J’ai peur de te perdre que tu t’effaces enfin
Tu m’évoques un cri de joie dans une vallée
Désertée oubliée
On dirait bien l’appel de la fin
Je relâche mon étreinte n’entends plus rien
Ta liberté est ce que j’espérais le moins
Mais que veux-tu
Pars pars au loin
Je t’encourage à peine
Car ton audace me renverse
Ces choses arrivent de toute façon
Et pour être honnête c’est toi qui pars
Pas moi bref c’est plus simple comme ça
Après quelques pas hésitants tu te retournes
Plonges ton regard dans le mien
Quelque chose scintille en toi
Me réchauffe l’âme
Et justifie mon chagrin
Pars au loin gamin
Explore le monde déchire ses filins
C’est la vie qui t’appelle
Qui appelle tout ça qui appelle tout ça
À ce jour, Aurélien Clappe a publié trois romans (aux éditions Salvator) dont le thème était le cheminement intérieur, et qui laissaient toujours une place à quelques respirations en prose libre. Mais aujourd’hui, l’écriture pleinement poétique l’a rattrapé, telle « une impérieuse nécessité » pour reprendre (avec humilité) les mots de Charles Juliet… Son premier recueil, Fragments du miel sauvage, sera édité chez Stellamaris en 2022. Présent dans les n° 66, 67, 68, 69, 74, 75, 85 et 86 de Lichen.
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