Asteln

 

« Me Voici Tout Mouillé, Je Suivais Un Nuage »

 

 « La nuit tombe, relevons-la avec nos rêves. Tienne, à jamais je suis ! » Et la nuit s’arrêta de tomber. L’étoile filante s’interrompit, plongea sa traîne dans nos pupilles. Les constellations se mirent à danser, des valses et des slows. La Tisserande et le Bouvier leur emboîtèrent la pointe et d’un entrechat stellaire discrètement s’éclipsèrent. Pluton, qu’on tolérait toujours, mit Jupiter à Terre devant Vénus à nu, Mars vida les amarres, Saturne, en cothurnes, envoya Mercure chauffer Uranus et Neptune distribua tout le plastique des mers à la Voie Lactée. « Ti-enne, à ja-mais je suis ! » puis elle se maria. Eut deux beaux enfants. Avec un prince marchand. Un chez soi élégant. Moi qui n’ai rien promis, je suis toujours en orbite et dans cette fin sans jour, je ne sais plus quoi taire.  

 

 




Né « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et servons de canne aux mots qui titubent… » Son contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18, 19, 20, 23, 24, 25, 26, 31, 37,42, 48, 51et 52 de Lichen.

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