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balles et une Vénus
Ce
n'est pas moi qui gondole sous l’épiderme
C’est
une conséquence du réchauffement climatique
Pas
moi qui ai des idées noires
C'est
l'obscurité sidérale qui se fout
De
la propriété intellectuelle
Pas
moi qui chasse la vie en rose
C'est
le rose qui vide sa part de bleu
Pas
moi qui abandonne tout espoir
C'est
l'espoir qui porte une robe héliotrope
Pas
moi qui consomme de l' « à quoi bon »
C'est
le bon qui avale sa langue et reste coi
Hum...
dans ce que vous dites, je relève, tchoc-tchoc, robe, obscurité,
vide tchoc-tchoc, et vide rose même, langue, montée des eaux, coi…
Encore
? Moi ce que je relève c'est le talon de mon chéquier
Et
« ce n’est pas moi » qui vous dirai avec quoi le faire
rimer…
Né
« le
vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous »
et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit
actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques,
affectionne les créations hybrides, est amateur de poésie chinoise
et, sur un autre ton : «
Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […]
dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons
tout vers en riant et servons de canne aux mots qui titubent… »
Son
contact : asteln.dotrabor@gmail.com.
Il est présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18, 19,
20, 23, 24, 25, 26, 31, 37, 42 et 43 de Lichen.
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