Asteln

 

Le mauvais œil

 

Tous ces Passants

Non mais maintenant

Avec le smartphone

Il n'y a plus Persée

Il n'y a que la Gorgone

Et son Grévin mondialisé

C'est tout un monde 

D’odyssées factices 

De sirènes à ça 

Pour être entêtantes

De Circé qui balancent

Leurs porcs et leur popotin

Avec application

D'amis de toujours en cage

Dans l'herbe des Lotophages

Et moi alors? Oh mais je ne suis pas Personne 

Je suis mon chemin de petit bonhomme

Jusqu’au joyeux dealer de pommes

Et songes faisant,  j’ « enherbe » déjà les antilopes

De mes « pensées interlopes… » 

 

 





Né « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et servons de canne aux mots qui titubent… » Son contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18, 19, 20, 23, 24, 25, 26, 31, 37, 42, 48, 51, 52, 53, 63 et 64 de Lichen.

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