Pneumothorax (2)
on ne retire
pas la vie,
de l’oubli.
ces hommes qui ne rêvaient
plus
croyaient encore
avoir une âme.
je ne le crois plus.
les mots comme
des briquets s’affolent
et ne crachent plus
de flammes,
le criquet grince,
le gaz endort,
l’asphyxie continue,
et les lignes s’essoufflent.
ces murs étaient plus terribles
que la bordure d’un monde.
et le sang ne pouvait les teindre
tant ils étaient plus blancs
que le monde.
Arthur
Fousse a fait une classe préparatoire et des études de philosophie,
son travail en poésie ambitionne de faire de la vie une expérience
totale. Présent dans le n° 39 de Lichen.
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