Poème pour le vieux Pat’
j’imagine que c’est ça
l’amour
rester dans un coin de chambre
à s’amouracher
d’une illusion plus obèse que
la pute de la prochaine fois.
j’imagine qu’on ne remplit
que le prochain bruit de cloison
de plus de silence.
plus d’illusion, nous en avons
tous besoin ;
y a pas 50 moyens d’en finir avec sa propre
vie
en sentant encore qu’on existe.
pas 50 moyens d’éprouver pourquoi on meurt
en se sentant encore en vie.
les roses poussaient au bas du volcan il y a de ça
5000 ans.
plus maintenant.
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