Une femme accorte
Flairant lors de la fenaison l’enchantement
des exhalaisons suaves de l’été,
depuis ma closerie, ta beauté nonpareille
donne de la splendeur aux blés et aux tournesols,
déjà mûris et torréfiés sous la touffeur.
Les fragrances de nos peaux
s’accroissent pendant l’amour,
et mêlées aux finesses de ton parfum,
se répandent dans mon crâne comme des lavandes.
Le soir, alors que la menthe échange avec les roses
des humeurs voluptueuses et de la paix,
je hume l’arôme de ton altruisme sidéral.
Habité et exalté par la poésie, Armand Ségura a publié au fil des ans quatre recueils en autoédition et nombre de ses textes ont paru dans les revues Triages, Voix d'encre, Poésie première, Festival permanent des mots, Incertain regard, Nouveaux délits, Verso, Diérèse, Traction-Brabant, Vericuetos, Revista Azahar, Poetas Andaluces, Periodico de poesia, Comme en Poésie... Dans son kaléidoscope poétique, il essaie de devenir un observateur lucide de son temps, où l'allégorie, l'imaginaire et l'authenticité se côtoient providentiellement. Ce poème est extrait de Gemmes et fleurons. Présent dans le n° 34 de Lichen.
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