Annie Hupé

 

 

Mon bon Guillaume

 

J'ai soufflé sur la soupe
rempli le réservoir
il reste de l'espoir
toi, tu n'as aucun doute

Les forains sur la route
ont brisé le miroir
bonjour après bonsoir
boire coûte que coûte

croquer à belles dents
le pâté d'alouette
faute de diamants

Je pousse ma brouette
l'envers n'est pas l'endroit
le passage est étroit



Toujours — c'est à dire depuis les récitations apprises à la petit école — sensible et attachée à la poésie, Annie Hupé n'a pas cessé d'apprendre par cœur (même si ça devient plus difficile). Elle n'a commencé à écrire que fort tard, après avoir croisé les pratiques de l'Oulipo. Exercices ! Dans Lichen, c'est la « Grange aux mots et l'Atelier qui l'ont attirée. Elle a été publiée dans diverses revues, régulièrement dans Traction-Brabant. Présente dans les n° 41, 44, HSC, 51, 57, 61, 68, 74, 78, 80, 81, 86 87 , 88, 89, 90, 91, 94 et 100 de Lichen, et même avant, puisqu'elle participe à l'Atelier du don de mots depuis le n° 38.


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