Fleurs de coton
Qui
sait
pourquoi la belle au bois dormant
soupire
est-ce
d'ennui, est-ce d'effroi ?
À l'orient des contes
d'empire
s'élèvent l'usine en carton, l'escalier en papier,
le dire
ne fane pas un seul bouton.
Hurlez,
criez ce qui réveille
- chemise à fleurs, nuit de coton
-
la voix des colères pareille
au tocsin qui sonne au
beffroi
où craillent corbeaux et corneilles.
Toujours — c'est à dire depuis les récitations apprises à la petit école — sensible et attachée à la poésie, Annie Hupé n'a pas cessé d'apprendre par cœur (même si ça devient plus difficile). Elle n'a commencé à écrire que fort tard, après avoir croisé les pratiques de l'Oulipo. Exercices ! Dans Lichen, c'est la « Grange aux mots et l'Atelier qui l'ont attirée. Elle a été publiée dans diverses revues, régulièrement dans Traction-Brabant. Présente dans les n° 41, 44, HSC, 51, 57, 61, 68, 74, 78, 80, 81, 86 87 , 88, 89, 90, 91, 94, 100, 103 et 106 de Lichen, et même avant, puisqu'elle participe à l'Atelier du don de mots depuis le n° 38.
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