point d’heure d’hiver
au cadran solaire
le bleu immaculé creuse nos questions
sa sentence desquame le nord
la ligne d’horizon
enceinte des espoirs reçus
multiplie les passages à l’acte
un graffiti incarné ajuste ses jeans du soir
la réussite aime se faire belle
une brise comme une martingale
noue des célébrations buissonnières
°
les après-midi
l’averse bleue rouille les chairs dominantes
l’été plie les classes à sa convenance
peu les cabines de bains
cloches à ramage
un phare à vent claque les commandes
jusqu’au soir des vins charentais
dès lors
la lune affûtée sarcle le dernier pied d’air
et les roses trémières sur les pas de porte
finissent des rendez-vous, aguichent des remords de vue
Né en 1947, André Duprat vit et rêve de nouveau au pays de ses racines, le Limousin. En 2014, la Société des Gens de Lettres lui attribue la Bourse de création de Poésie Gina Chenouard pour Une Nostalgie nombreuse. Voir à son sujet : http://www.sgdl-auteurs.org/andre-duprat/index.php/pages/Biographie. Merci à l'ami Jacques Brémond qui a fait le lien ! Présent dans les n° HSC, 50, 51, 65 et 66 de Lichen. Ces deux poèmes sont extraits de la suite inédite Aux rayons du blanc.
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