Alain Dambreville

 

 

A tire d’ailes

 

J’en apprends de belles
Sur la gent volatile
Ecervelée et futile ?
Espiègle à tire d’ailes

L’alouette tire-lire et turlutte de la croupe.
Le geai frigulote comme un fou
Et le hibou bouboule : hou ! hou ! hou !
Tandis que la huppe pupule : houp, houp, houp !

La mésange titine et zinzibule
Et le pic vert pleupleute, ridicule !
Le pinson frigotte inlassablement,
Et lutte contre le rossignol grisolant !  

Il lance sa roulade lente,
D’une manière démente


Le rouge gorge émet un gazouillis mélancolique
Devant la mésange aux deux syllabes métalliques.
Tous deux s’interrompent lorsque retentit dans la nuit
Le huissement du faucon, ils s’enfuient !

Merci dame nature, de cette cacophonie,
Empreinte de doux grains de folie !

Ne vous gênez pas pour inventer
Impunément, des chants insensés.




Alain Dambreville est ex-chirurgien et inventeur il est un amoureux timide de la poésie. Présent dans les n° 86, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 100 , 101, 102 et 103 de Lichen.



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